Glorieux slogan !
Le ruisseau de la Violette -puisque c’est de lui dont il est question, entre Grenier et Montgon, soit environs deux km- était sur le point de s’arrêter de couler, de disparaître totalement avec faune et flore....
Mais Zorro est arrivé... le voilà bientôt sauvé !
La triste réalité est que ce ruisseau a pu, tant bien que mal, conserver un aspect à peu près naturel jusqu’à présent (si l’on excepte les effets Douix bien entendu)....
...Et qu’il va être “normalisé”, “régularisé”, uniformisé” (autrement dit : détruit), pour des raisons inavouables nettement visibles.
Je sais bien que ma petite démonstration, pourtant pertinente, n’empêchera rien : la déresponsabilisation et la bêtise générale, additionnées de l’incurie des autorités prétendues responsables feront que l’absurde et le vandalisme, par cupidité et autres vils intérêts, feront leur chemin comme si rien n’était. Mais tant pis, j’aurai montré les faits à ceux qui ne veulent pas les voir.
Ce pauvre ruisseau va tout simplement faire les frais des magouilles clientélistes de quelques élus sans scrupule.
Démonstration : Inventer un travail prétendu utile fournit des emplois à quelques chouchous des relations des élus; et du même coup, ça fait quelques chômeurs en moins.... Déjà deux point bonus pour la notoriété des élus en question. (Ceux-là seraient capables de voter pour la peine de mort, juste pour procurer des emplois aux bourreaux.)
Où ça devient vraiment flagrant et malhonnête, c’est quand ces employés payés par les contribuables sont utilisés pour faire des travaux d’intérêts privés... et que même le matériel nécessaire est fourni gratuitement aux heureux bénéficiaires, facturé lui aussi aux frais du con tribuable.
Ce n’est pas moi qui l’invente, c’est écrit noir sur blanc dans les articles publiés sur le “journal du Pays de Blesle” (copie des pages ci-dessous).
- Les clôtures : les élevages de bovins sont des entreprises commerciales au même titre que les autres, ce n’est pas au contribuable à payer leurs indispensables amménagements.
La pollution d’un ruisseau est un délit pénalement condamnable, c’est bien à l’exploitant de prendre en charge les dispositions nécessaires (clôtures, matériel + travail d’installation) pour empêcher leurs animaux de divaguer et de polluer les ruisseaux. Ce n’est pas au contribuable à payer leurs frais d’exploitation.
On comprend aisément que les élus décideurs s’attirent de cette manière les bonnes grâces (et les voix électorales) des éleveurs et leurs entourages : cadeaux payés par le contribuable. Troisième point bonus (et non des moindres) pour les élus en question.
- Le bois coupé est débité en bûches.... Pourquoi ne pas aller l’empiler dans les remises pendant qu’ils y sont, ça ferait encore quelques heures de boulot de plus pour contenter les potentiels électeurs. Quand ce sont les autres qui payent, les cadeaux ne coûtent pas cher.
De plus, il est dit que les arbres morts vont être sabrés.... C’est contraire à ce qu’il se fait habituellement dans les parcs naturels : les arbres morts sont l’habitat de tout un tas de bestioles, des chouettes aux scarabées, en passant par les lérots et autres petits mammifères et petits oiseaux, chauves-souris. Éradiquer les arbres morts, c’est anéantir toute une faune. Lorsqu’ils ne sont pas dangereux, il n’y a pas de raison de les supprimer. >> affichage ONF / Ychoux.
Il suffit de voir l’uniformité du ruisseau de la Violette dans sa traversée de Grenier (zone déjà traitée) pour comprendre pourquoi il n’y a plus de grosses truites dans ce ruisseau... et avoir une idée de ce qui l’attend pour sa partie située entre Grenier et Montgon.
Il est clair que les organismes de gestion sont utilisés par les élus, à leurs profits.
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